Accueil Nos belles histoires Lettre Socle n°8 : Interview du chirurgien Michaël Peyromaure

Lettre Socle n°8 : Interview du chirurgien Michaël Peyromaure

Ecrit par claire

Chaque mois, nous nous esquivons un peu hors du périmètre des petites annonces pour nous interroger sur un thème qui nous est cher : comment créer (ou recréer) de la confiance, sous ses multiples facettes, dans la société. Elle en a tellement besoin ! C’est à notre système de santé — en plein dans l’actualité — qu’est dédié ce huitième numéro de Socle avec l’interview de Michaël Peyromaure.

Nous y verrons que, si la médecine résiste mieux que d’autres secteurs aux assauts de la défiance, elle n’en est pas moins menacée par certaines dérives.

Michaël Peyromaure

« Entre les Français et l’hôpital, le contrat de confiance est menacé par l’individualisme et la bureaucratie »

Chirurgien réputé, le professeur Michaël Peyromaure dirige le service d’urologie de l’hôpital Cochin, à la tête duquel il a succédé voici quelques années à Bernard Debré. Il a accepté de s’entretenir avec nous sur la question clé de la confiance en matière de santé publique. Un sujet central dont il traite brillamment dans l’essai sans concession qu’il vient de signer aux éditions Albin Michel : Hôpital, ce qu’on ne vous a jamais dit…

Votre dernier livre sur la crise de l’hôpital place la confiance au cœur de l’éthique médicale. Or le secteur de la santé, plus que jamais stratégique dans la période que nous traversons, subit lui aussi une crise de défiance. À quand la faites-vous remonter ?

Deux phénomènes se sont télescopés, voici environ une dizaine d’années. Le premier est ancien et n’est pas spécifique au domaine de la santé : c’est la montée en flèche de l’individualisme et de son corollaire, une indifférence croissante pour l’intérêt général. L’autre phénomène est, lui, facilement datable : la prise de pouvoir de l’administration dans la santé en général et à l’hôpital en particulier, ce qui contribue à couper le lien naturel entre soignants et soignés. Ayant dit cela, je voudrais ajouter aussitôt une note d’optimisme :

« Non seulement la médecine est globalement moins touchée par la défiance que d’autres secteurs de la société, mais il existe des régions de France où la relation de confiance entre patients et médecins est restée globalement intacte »

Pour faire court, je dirais que les zones où le rapport médecin/patient s’est le plus dégradé sont celles où l’offre de santé est largement supérieure à la moyenne – d’où une tendance au nomadisme médical et à la surconsommation de soins – alors que dans les régions moins dotées en médecins, cette relation reste très satisfaisante.

Pour lire la suite de l’interview du célèbre chirurgien Michaël Peyromaure, vous pouvez télécharger notre lettre Socle en cliquant ici !

Michaël Peyromaure

Accédez à notre article sur l’interview d’Erik L’Homme en cliquant ici

Retrouvez l’ensemble des lettres Socle ici : https://gensdeconfiance.com/fr/socle

Bonne lecture !

Articles similaires