Accueil Nos belles histoires Lettre socle n°35 : interview de Christian Marcon

Lettre socle n°35 : interview de Christian Marcon

Ecrit par claire

Ce nouveau numéro de Socle donne la parole à Christian Marcon, spécialiste de l’intelligence économique qui a développé une véritable expertise sur les systèmes de réseau. Fin connaisseur des processus de la confiance, il passe au crible les critères de réussite d’un réseau et nous parle de raison d’être, d’éthique et de qualité des liens entre les membres. Une immersion au cœur du fonctionnement des réseaux, ou comment naît la confiance !

Christian Marcon

« La plupart des gens ne se sentiront à l’aise dans un réseau que s’ils peuvent croire à la fiabilité des autres membres et leur faire confiance. »

Vous rappelez en préambule de votre dernier livre (Stratégie réseaux, coécrit avec Nicolas Moinet, VA Éditions, 2021) que « faire du réseau » exige avant tout de définir une stratégie. Pourquoi ?

Un réseau peut se définir comme un ensemble d’acteurs créant entre eux des liens durables et menant des actions communes. Il existe des réseaux d’individus, mais aussi d’administrations, d’entreprises, etc. Dans un réseau, on distingue trois caractéristiques : la pérennité de l’action, même si celle-ci s’inscrit parfois en pointillés dans le temps, avec des pics d’activité ; le fait que les membres se connaissent et se reconnaissent, pour leurs professions notamment ; et surtout, qu’ils s’apprécient. Ce dernier point est capital. Pour qu’un réseau fonctionne, une phase de découverte est primordiale afin que les personnes se rencontrent et aient envie de mener ensemble des actions, sans que cela ne leur soit imposé.

À ce titre, le réseau se distingue donc du simple groupe de travail, où l’on ne choisit pas forcément ses collaborateurs. Il se différencie aussi de la logique communautaire, qui incite au repli sur soi. Lorsque l’on appartient à une communauté, on peut s’y trouver enserré et avoir du mal à étendre son horizon. Le réseau suppose d’avoir des affinités les uns avec les autres, mais laisse toujours la liberté de ne pas garder le lien.

« Vivre en réseau est quelque chose de parfaitement naturel. »

Nous avons tous nos réseaux familiaux, professionnels, amicaux, etc. En revanche, dès lors que nous décidons de faire aboutir un projet au moyen d’un réseau, il est indispensable de penser l’action en termes de stratégie. Ce que nous nommons, Nicolas Moinet et moi-même, la «stratégie réseaux». Cette dernière consiste à organiser une action volontaire et coordonnée d’acteurs d’un réseau afin d’atteindre un objectif donné.

Pour lire la suite de l’interview de Christian Marcon, vous pouvez télécharger notre lettre Socle en cliquant ici !

Christian Marcon

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Bonne lecture !

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