Accueil Nos belles histoires Lettre Socle n°4 : Interview de Frédéric Mazzella

Lettre Socle n°4 : Interview de Frédéric Mazzella

Ecrit par claire

Comment avoir confiance en quelqu’un que l’on n’a jamais rencontré ? Ce défi, inatteignable sans les formidables ressources de l’économie digitale, Frédéric Mazzella et les équipes de BlaBlaCar, leader mondial du covoiturage, le relèvent chaque jour. Grâce aux instruments qu’ils ont créés mais aussi grâce à une vision qui rejoint largement celle de GensDeConfiance : la confiance ne tombe pas du ciel, mais est la conséquence de choix bien précis.

« La confiance, voilà le moteur
de l’économie numérique »

En exclusivité pour Socle, Frédéric Mazzella revient sur cette expérience hors normes et sur la réussite de BlaBlaCar, qu’utilisent aujourd’hui plus de 90 millions de personnes dans le monde. Une solution qui permet d’économiser chaque année 1,6 million de tonnes de CO2. L’équivalent des émissions rejetées par les transports parisiens !

Conforté par des considérations écologiques, le covoiturage est une idée qui a fait son chemin. Faire voyager, et donc cohabiter, durant plusieurs dizaines – voire plusieurs centaines – de kilomètres dans le même habitacle des personnes qui ne se connaissent pas, n’est pas évident de prime abord. Aussi, quelle a été l’importance du facteur confiance dans la naissance et la montée en puissance de BlaBlaCar ?

Une importance centrale ! Nous savions d’emblée que, pour fonctionner, un produit adapté à la nécessité du covoiturage devait s’appuyer sur une communauté de confiance. Après le « comment ça marche ? » vient immédiatement la question : « avec qui ? ». Laquelle se décline sur beaucoup de registres :

« Comment faire confiance à quelqu’un que je ne connais pas ? »

Est-ce que cette personne conduit bien ? Est-elle assurée ? Va-t-elle se comporter correctement ?, etc. Il nous fallait donc recenser tous les leviers digitaux dont nous disposions pour construire de la confiance en ligne. Puis réfléchir au moyen de les optimiser. C’est ainsi qu’est née D.R.E.A.M.S., notre boîte à outils destinée à tous les entrepreneurs de l’économie coopérative, qui énonce six principes de base sans lesquels il n’est pas envisageable de créer de la confiance sur une grande échelle (lire page 4, ndlr). Et comme le savoir-faire n’est rien sans le faire-savoir, nous avons prolongé ce travail de fond par le lancement sur les réseaux sociaux du super-héros de BlaBlaCar, Trustman. Sa devise est toute simple : « In Trust We Trust! ».

La crise du coronavirus peut-elle remettre en question ce modèle en imposant des règles de distanciation sociale ?

Voilà plus de 100 ans que le téléphone permet aux gens de se parler à distance sans nuire aux rapports humains, bien au contraire. Si la distanciation physique était synonyme d’absence de connivence, nous perdrions vite nos amis.

« On peut tout à fait construire de la confiance mutuelle »

Interagir avec l’autre, compter sur lui comme il compte sur vous, bref, élaborer une relation, en étant à plus d’un mètre de lui… Et même si, provisoirement, le masque dissimule les expressions du visage.

Pour lire la suite de l’interview de Frédéric Mazzella, vous pouvez télécharger notre lettre Socle en cliquant ici !

Retrouvez l’ensemble des lettres Socle ici : https://gensdeconfiance.com/fr/socle et notre article sur la lettre Socle n°9 dans laquelle intervient Erik L’Homme, en cliquant ici !

Bonne lecture !

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