Accueil Nos belles histoires Lettre socle n°37 : interview de Pierre-Édouard Stérin

Lettre socle n°37 : interview de Pierre-Édouard Stérin

Ecrit par claire

Ce nouveau numéro de Socle donne la parole à Pierre-Édouard Stérin, fondateur de Smartbox et investisseur, qui s’est accroché dès sa jeunesse à ce rêve improbable pour un enfant en échec scolaire : devenir milliardaire. Mais la réussite financière acquise n’était finalement que le moyen d’un nouvel objectif, celui de faire la bonne fortune des autres, au profit du bien commun.

Pierre-Édouard Stérin

« En tant qu’entrepreneur, je considérais qu’il ne fallait pas tout attendre de l’État. Dans la philanthropie, c’est la même chose : chacun doit s’engager ! »

D’où vous vient le goût de l’entrepreneuriat ? À quels facteurs attribuez-vous votre réussite ?

Tout vient d’abord d’un besoin, accentué au tournant de l’année 1987 alors que j’avais 13 ans : cette année-là est sorti le film Wall Street, qui a lancé ma curiosité pour le monde de la finance ; c’est aussi l’année de commercialisation de l’ordinateur Amstrad CPC 6128, premier objet de ma motivation pour gagner de l’argent, en vue duquel j’ai commencé à développer quelques activités commerciales. Par ailleurs, ayant vécu toute ma scolarité comme un long échec, avec des redoublements à répétition, j’ai fini par comprendre qu’il fallait avoir des rêves pour s’extirper de la médiocrité. J’ai donc ardemment souhaité devenir champion du monde de tennis et milliardaire : le premier objectif n’a pas été atteint mais le deuxième si ! Afin d’y arriver, j’ai élaboré une stratégie fondée sur l’entrepreneuriat, et mis en œuvre les moyens nécessaires : travail, ténacité, prise de risque, capacité à identifier ses limites et à bien s’entourer. On ne devient pas milliardaire par hasard. Quant à la finalité d’une telle ambition, la question ne s’est posée que bien plus tard, il y a une dizaine d’années environ, quand l’objectif s’est trouvé en voie de se concrétiser.

« À l’époque, l’idée était de céder la totalité de mes entreprises et de tout donner à différentes œuvres. »

Chemin faisant, je me suis aperçu que le marché associatif n’avait finalement pas tant de besoins financiers, mais était surtout incapable de gérer à bon escient l’arrivée massive de capitaux. Le projet a donc évolué vers la création d’un fonds de dotation, auquel j’ai donné la quasi-totalité de mon patrimoine ; ce capital travaille via un fonds d’investissement, Otium Capital, qui redistribue chaque année une part des plus-values générées aux associations accompagnées par le Fonds du Bien Commun (créé en 2022). Concrètement, plutôt que de donner une seule et unique fois 1 milliard d’euros, ce montage permet de donner encore 80 millions d’euros chaque année.

Pour lire la suite de l’interview de Pierre-Édouard Stérin, vous pouvez télécharger notre lettre Socle en cliquant ici !

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Bonne lecture !

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